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Du lundi au mercredi de 13h00 à 19h00
Du mercredi au vendredi de 09h00 à 19h00
Le samedi de 9h à 13h
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Les douleurs de jambes représentent un motif de consultation fréquent en médecine du sport, notamment dans la pratique de la course à pied.
En effet, la course sollicite énormément les mollets, puisque 70% de la force musculaire permettant la propulsion provient de ce muscle.
Ceci explique un grand nombre de blessure au niveau de cette région de » jambe « , région comprise entre le genou et la cheville.
Mais les douleurs à ce niveau ne sont pas uniquement constituées de blessures musculaires, on peut retrouver également des blessures au niveau des deux os de cette région : le tibia et la fibula, ainsi qu’au niveau nerveux, artériel ou veineux.
En podologie, nous allons surtout nous intéresser à traiter : les douleurs au mollet, et la périosite tibiale.
Le Mollet est composé de 3 muscles : le gastrocnémien médial et latéral ainsi que le muscle soléaire. Les lésions au niveau du mollet sont trés fréquente, et c’est souvent le gastrocnémien médial qui est touché (CF Tennisleg)
Cet accident survient le plus souvent chez le coureur avoisinant les 40 ans.
On peut se retrouver face à deux cas de figures : soit la douleur est brutale et audible c’est la déchirure musculaire, soit elle est plus discrète mais les douleurs sont récidivantes à chaque sortie, c’est l’élongation.
Lorsqu’il y a déchirure musculaire, la douleur ressentie sera brutale et violente, elle causera l’interruption instantanée de la course.
Cet genre d’accident apparait surtout à froid sur un muscle peu/mal échauffé ou lors d’une séance de course en fractionnée. Le mollet va gonfler et on verra apparaitre un hématome dans les jours à venir.
L’élongation est provoquée par l’étirement du mollet au-delà de sa limite physiologique, contrairement à la déchirure on ne verra apparaitre ni oedème ni hématome.
La douleur ressentie sera moins intense, et elle diminuera au bout de 3 – 4 jours.
Mais lors de la reprise de la course, la douleur sera toujours présente et empêchera les accélérations.
Que ce soit une déchirure musculaire ou un élongation, le traitement en premier lieu est le repos.
La rééducation avec kinésithérapeute est essentielle lors de la déchirure, et permettra une guérison plus rapide lors d’une élongation.
Mais dans les deux cas, le port de semelle orthopédiques est important, car on va y inclure des talonnettes qui vont permettre le détendre le mollet. Cela permettra la reprise progressive de l’attaque talonnière avec étirement du mollet moins douloureuse. Ainsi, la hauteur de la talonnette sera progressivement diminuée jusqu’à la fin de la rééducation du sportif.
Soulignons l’importance de la reprise progressive de la course à pied, avec échauffement avant une séance, et étirement après. On ne fait pas de fractionné sur un muscle froid !!!!!
La périostite est un syndrome de surmenage du périoste provoquant une inflammation du périoste.
Le périoste est membrane entourant le tibia, il est constitué de deux couches : la couche interne composée de cellules participant à la construction de l’os (les ostéoblastes) et d’une couche externe fibreuse.
L’élément déclencheur de la pathologie est le surmenage sportif avec une mauvaise gestion de l’équilibre entre l’intensité des effort et les temps de récupération.
Les douleurs ressenties dans la périostite résultent :
La périostite va apparaitre le plus souvent chez des patients ayant des facteurs pré disposant à cette pathologie : ainsi, le phénomène d’hyperpronation durant la course joue un rôle majeur.
En effet la pronation du pied va solliciter le muscle tibial postérieur qui a pour rôle de contrer la poussée valgisante (il va empêcher l’affaissement de la voûte plantaire). Ce muscle va travailler en excès, et cette traction va se transmettre à ses points d’insertion sur le tibia créant la périostite.
De même, une phase talligrade trop marquée (attaque talon) associé à une hypo extensibilité du mollet va être un facteur favorisant.
Attention, il est important de traiter la périostite dès les premiers symptômes car dans le cas contraire, elle évoluera vers la chronicité et parfois vers des blessures plus importantes tels que la fracture de fatigue du tibia.
Le traitement repose sur le repos dans un premier temps.
Le rôle des semelles orthopédiques pour soigner la périostite est de lutter contre les facteurs favorisant cette pathologie; c’est-à-dire contrer le valgus du pied pour détendre la contraction extentrique du muscle tibial postérieur et ainsi diminuer ou bien de détendre la course du mollet dans le cas d’hypoextensibilité, ce qui permettra d’agir sur la cause de la pathologie.
Les Muscles sont contenus dans des compartiments qu’on appelle les loges. Ces loges sont limités par un tissu inextensible : l’aponévrose.
On peut retrouver ce syndrome ay niveau de la jambe, le plus souvent au niveau de la loge antérieur en avant du tibia, mais aussi au niveau du mollet.
Il s’agit d’une ischémie musculaire (ou asphyxie), provoquée par un traumatisme musculaire ou un effort physique important.
En effet, lors de la pratique sportive, le muscle va grossir par l’afflux de sang, ce qui va engendrer une augmentation du volume musculaire dans cette loge inextensible, ce qui va provoquer une augmentation à l’intérieur du contenant se traduisant sous la forme d’une élévation de pression.
Cette augmentation de pression va entrainer des douleurs au sein de cette loge musculaire.
Le diagnostic du syndrôme des loges va reposer sur la mesure des pressions intramusculaires au cours d’un test d’effort.